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Claude Louis-Combet, Paysage des limites. Frontispice de François Béalu. Presse des Editions Folle Avoine, (Yves Prié) Le Housset 35137 Bédée. Novembre 2012. EAN 9782868102096. NP (7 pages Non Coupées) www.editionsfolleavoine.com

 

Comme un encart, parmi une œuvre qu’il définit comme mythobiographique. L’auteur rassemble dans ce lieu intime (maison, jardin, pierre) un paysage bucolique et cet homme dont « les mains ne sont que des mains et, par conséquent, elles sont vides : en cela semblables au ciel. » De là, les frontières, l’ombre voyageuse qui nous emporte… et celui « qui parle pour s’empêcher de crier ». La prose que j’ai lue directement à haute voix semble une traduction d’Ovide, évoque Du Bellay, et Gracq. La ponctuation, le rythme, rendent le monde à la poésie qui, même si « elle n’a sauvé personne », entre également dans le dialogue actuel entre Gilles Clément et François Béalu à propos de ce que P.L.-C. dit de la « tendresse des plantes » de « leur grande patience à demeurer ». Ne pas penser ce livre sans le murmure : « Quelquefois, si on ferme les yeux, on sent à quel point la terre est musicale ».